Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé que la mise en œuvre de ses plans d’annexion de colonies en Cisjordanie occupée « aurait un impact positif » sur le processus de paix avec les Palestiniens.
Netanyahou a déclaré, dans un discours prononcé le 17 mai à la Knesset, au début de la cérémonie d’inauguration du nouveau gouvernement d’unité que son rival de la coalition Bleu-Blanc, Benny Gantz, et lui ont formé :
L’imposition de la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie n’éloignera pas la paix mais la rapprochera.
Il a salué le soutien américain aux plans d’annexion israéliens, soulignant en même temps la nécessité pour Israël de compter sur lui-même pour les défendre.
Le Premier ministre a souligné que son nouveau gouvernement répondra aux tentatives de la Cour pénale internationale basée à La Haye d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre attribués à Israël dans les territoires palestiniens.
Netanyahou a déclaré que le tribunal international avait l’intention de « punir Israël pour la construction d’un jardin d’enfants à Gilo (une colonie de Jérusalem-Est) et des maisons à Shilo (une autre colonie en Cisjordanie) », accusant le tribunal d’« hypocrisie ».
Les paroles de Netanyahou ont suscité une vive opposition et de la colère de certains législateurs de la Knesset, y compris le député de la liste commune à majorité arabe, Yusef Jabareen, qui a été expulsé de la salle après avoir entrecoupé le discours du Premier ministre à trois reprises en criant : « Il n’y aura pas de paix avec l’occupation et l’apartheid ! »
Netanyahou s’est engagé à plusieurs reprises à imposer la souveraineté israélienne sur la vallée du Jourdain, le nord de la mer Morte et les colonies en Cisjordanie occupée.
Traduction Moncef Chahed, GT Prisonniers de l’AFPS